C’est désormais une tradition: comme ce samedi 23 février, Mosimann fête ses anniversaires au MAD à Lausanne. Coup de fil avec le talentueux DJ franco-suisse de 31 ans.
Vous venez de sortir «Voulez-vous» et «Anymore» au coup par coup. Expliquez-nous un peu!
«Voulez-vous» c’est le titre qui est destiné aux clubs, mais c’est surtout ma première signature dans le label Spinnin‘ Record et c’est un label assez prestigieux pour les nous les DJ, ça c’est très important pour moi. «Anymore» est un featuring avec l’artiste belge Carla Katz qui faisait partie à l’époque de mon équipe quand j’étais coach à «The Voice Belgique». Ça a été super de pouvoir la retrouver et faire un titre comme ça.
(L’interview continue sous la vidéo!)
Pour la suite, vous avez pas mal de choses sur le feu?
Il y a beaucoup de choses sur le feu qui j’espère verront le jour cette année. Des titres club, la tournée, des festivals et ma fête d’anniversaire au MAD !
Le MAD justement, cela fait plusieurs années que vous y fêtez votre anniversaire lors d’une soirée, vous entretenez des liens particuliers avec ce club?
Déjà, il y a un petit truc chauvin, il faut bien l’admettre (rires) ! En bon suisse allemand que je suis j’aime bien fêter mon anniversaire près des miens. En famille vu que je suis pas mal en vadrouille toute l’année, et ensuite avec les proches. Le directeur artistique du MAD est un très bon ami et on a mis ça en place il y a quelques années et on adore.
Et votre meilleur souvenir?
Alors ce n’était pas au club, mais c’est lié. C’était au Sundance, le festival organisé par le MAD. C’était mon tout premier alors que les Suisses ne me connaissaient pas trop. C’était un vrai challenge, voire un vrai risque qu’avaient pris Igor Blaska, Olivier Fatton, (les patrons du MAD) et José Camacho (le directeur artistique). Ils m’avaient dit que c’était «la» date où je devais faire mes preuves… J’étais stressé, mais ça avait super bien été et depuis je suis revenu plein de fois. C’est vraiment là que l’on a commencé une belle amitié.
Il y a vraiment avec vous cette différence club/festival plus grand publique. Comment vous construisez cela?
Le plus important pour moi, c’est de trouver à chaque fois le bon moyen de partager avec les gens et être 100 % avec eux. Si je suis dans un petit club, j’aime bien mixer deux, voire trois heures, pour pouvoir vraiment prendre la foule dès les débuts et partager le moment. Quand je suis dans un festival, j’aime bien proposer des choses un peu plus folles, comme les platines qui penchent, les instruments, le chante, j’essaie de rendre le show accessible à un public plus large. C’est important pour moi de faire comprendre que les DJ sont des artistes à part entière et cela passe aussi par les instruments et des mises en scène.
À 31 ans, faire partie du top 100 des DJ mondiaux selon «DJ Mag», ça représente quoi pour vous?
Ça compte beaucoup même si ce n’est que des chiffres. Ça veut dire aussi qu’il y a une communauté qui s’engage pour moi chaque année depuis 6 ans que je fais partie de ce classement. C’est magnifique et ça me touche beaucoup.
Est-ce qu’à part ce soir au MAD, on peut espérer vous voir en festival cet été ?
J’aimerais bien, c’est en pleine négociation, mais il y a des chances ! Je sais déjà que je serai en mai à l’Intergame Festival de Langnau.
Soirée Madness avec MOSIMANN
samedi 23 février 2019 au MAD CLUB
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